Fibromyalgie

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LA FIBROMYALGIE

Symp­tômes

Des symp­tômes phy­sio­lo­giques et psy­cho­lo­giques sont asso­ciés à la fibro­my­al­gie. Voi­ci la liste des symp­tômes géné­ra­le­ment asso­ciés à la Fibromyalgie :

. Dou­leur dif­fuse (98 % des patients)
. Sen­si­bi­li­té sur plus de 11 des 18 points (90 % des patients)
. Fatigue (81 % des patients)
. Rai­deurs mati­nales (77 % des patients)
. Troubles du som­meil (75 % des patients)
. Maux de tête (53 % des patients)
. Anxié­té (48 % des patients)
. Dépres­sion (32% des patients)
. Syn­drome du colon irri­table (32 % des patients)
. Trouble tem­po­ro-men­di­bu­laire (25 % des patients)

La liste sui­vante fait état des plaintes soma­tiques asso­ciées telles que réper­to­riées par le Col­lège des Méde­cins du Qué­bec dans sa publi­ca­tion sur la fibro­my­al­gie (juin 1996).

Diag­nos­tic

On estime qu’environ 3 à 5 % de la popu­la­tion souffre de fibro­my­al­gie et que dans 9 cas sur 10 ce sont des femmes qui sont atteintes. Le syn­drome fibro­my­al­gique se carac­té­rise par l'existence de dou­leurs dif­fuses depuis plus de trois mois avec au moins 11 points actifs sur les 18 points de sen­si­bi­li­té propre aux fibromyalgiques.

Sans titre-1

Mal­gré ces cri­tères, il n'est pas tou­jours simple de poser un diag­nos­tic de fibro­my­al­gie. L'absence de mar­queur bio­chi­mique ou radio­lo­gique n'est pas sans com­pli­quer cette situa­tion. Habi­tués à por­ter un diag­nos­tic pré­cis sur la base de don­nées fon­dées sur un ques­tion­naire et un exa­men phy­sique détaillés, les méde­cins peuvent deve­nir hési­tants à poser le diag­nos­tic de fibro­my­al­gie en l'absence de confir­ma­tion par des exa­mens spécifiques.

Bien que plu­sieurs des symp­tômes de la fibro­my­al­gie soient éga­le­ment pré­sents dans d’autres mala­dies chro­niques, une étude de 1990 publiée dans la paru­tion de février du Arthri­tis and Rheu­ma­tism démontre bien que la fibro­my­al­gie n'est pas un diag­nos­tic en l’air.

Cinq cent cin­quante huit (558) per­sonnes ont par­ti­ci­pé à l’étude dont deux cent soixante cinq (265) étaient pour le groupe contrôle. Ces deux cent soixante cinq indi­vi­dus contrôles n’étaient pas mon­sieur, madame tout le monde en san­té, puisqu’ils étaient en moyenne du même âge, du même sexe que les autres et qu’ils avaient soit des pro­blèmes d’arthrite rhu­ma­toïde, des pro­blèmes de cou, de région lom­baire, de ten­di­nite loca­li­sée, de lupus, d’ostéoarthrite du genou ou des mains, etc… 

Donc ils avaient tous des symp­tômes qui s’apparentent à ceux de la fibro­my­al­gie. Des pro­fes­sion­nels préa­la­ble­ment for­més ont été capables dans 88% des cas de dif­fé­ren­cier les fibro­my­al­giques des autres malades chroniques.

La fibro­my­al­gie est une mala­die en constante évo­lu­tion, à pro­gres­sion lente. Une per­sonne qui en est atteinte va géné­ra­le­ment expé­ri­men­ter les deux phases suivantes :

Fibro­my­al­gie pri­maire : appa­ri­tion gra­duelle des symp­tômes pou­vant débu­ter aus­si loin qu'à la tendre enfance.

Fibro­my­al­gie secon­daire : tableau de dou­leurs géné­ra­li­sées appa­rais­sant suite à un évé­ne­ment déclencheur.

On constate que l’intensité des symp­tômes de la fibro­my­al­gie fluc­tue dans le temps. Il est fré­quent qu’une per­sonne atteinte connaisse des périodes où les symp­tômes dimi­nuent sen­si­ble­ment pour aug­men­ter par la suite. De conclure que la fibro­my­al­gie est une mala­die en constante évo­lu­tion et à pro­gres­sion lente : l’intensité moyenne des symp­tômes a dou­blé en 16 ans.

 

 

 

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