LA SOPHROLOGIE A L’ÉCOLE
La pratique est adaptée à l'âge, et va permettre à l'enfant, à l'adolescent ou à l'étudiant qui traverse des périodes difficiles, de grandir sereinement, de prendre conscience de ce qu il est avec ses qualités, ses défauts, ses désirs et ses rêves.…
" de devenir une personne à part entière "
La sophrologie en classe pour :
⇒ Une meilleure mémorisation
⇒ Une meilleure concentration
⇒ Avoir confiance en soi
⇒ Développer l'envie de s'enrichir par la connaissance
⇒ Faciliter l'apprentissage d'une langue
⇒ Se préparer aux examens, aux changements de classes, d'établissements, de maîtres ou de professeurs
⇒ Être plus détendu, moins agressif
⇒ Mieux s'intégrer dans la collectivité scolaire ou étudiante
⇒ Vivre cette phase de la vie dans le mieux être
LE STRESS CHEZ L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
Avec leur rôle de protecteur, les parents ont souvent tendance à penser que le monde de leur enfant est toujours joyeux et sans danger. Après tout, les enfants n'ont pas de travail à assumer ou de factures à payer, alors qu'est-ce qui pourrait les inquiéter?
Et bien plein de choses! Même les très jeunes enfants ont leurs soucis et peuvent ressentir du stress à certains niveaux. Le stress est une réaction de notre corps suite à un événement et sa bonne gestion dépend de notre capacité à avoir la bonne attitude pendant cet événement.
Les sources de stress chez les enfants
Le stress provient le plus souvent de sources extérieures (comme la famille, les amis ou l'école), mais il peut aussi venir de l'intérieur. La pression que l'on se met sur les épaules peut atteindre des niveaux élevés parce qu'il y a souvent un décalage entre la situation telle qu'elle est et la situation telle qu'on la perçoit.
Le stress peut affecter n'importe qui, même un enfant, se sentant dépassé par les événements. Un enfant de deux ans, par exemple, peut se sentir stressé parce que la personne dont il a besoin pour se sentir bien (un parent) n'est pas suffisamment présent. Chez les enfants prêts à entrer à l'école, la séparation avec les parents est la plus grande cause d'anxiété.
Quand l'enfant grandit, les pressions académiques et la pression du groupe (en particulier celui dans lequel il souhaite se faire intégrer) provoquent du stress et de l'anxiété. De plus, les parents rajoutent parfois du stress dans la vie de leurs enfants sans s'en rendre compte. Par exemple, des parents ayant très bien réussi leurs vies ont en général de grandes attentes envers les enfants, qui eux n'ont peut-être pas la même motivation ou les mêmes buts dans la vie. Les parents qui poussent leurs enfants à exceller dans le sport ou qui les inscrivent dans trop d'activités peuvent également créer du stress et de la frustration chez leurs enfants si ils né partagent pas les mêmes envies.
Beaucoup de professeurs ont la sensation que de nombreux enfants sont trop occupés en dehors de l'école et qu'ils n'ont pas le temps de se relaxer ou se détendre après l'école. Les enfants qui commencent à se plaindre du nombre d'activités dans lesquelles ils sont inscrits ou qui refusent d'y aller envoient un signal clair à leur parent. Dans ce cas, il est opportun de parler avec votre enfant de comment il aborde ses activités extra-scolaires. Discutez-avec lui du pour et du contre d'arrêter une de ses activités. Si vous considérer qu'abandonner est hors de question pour lui ou elle, aidez-le à trouver des solutions pour l'aider à mieux gérer son temps et ses responsabilités de telle sorte qu'il se sente moins anxieux.
Le niveau de stress de votre enfant peut augmenter par d'autres choses que ce qui lui arrive dans sa propre vie. Par exemple, est-ce qu'il entend parler de vos ennuis au travail, de vos problèmes financiers ou même vos disputes? Vous devez faire attention à la façon dont vous parlez de ce type de problème lorsque vos enfants né sont pas loin parce qu'ils s'approprieront une partie de votre anxiété et commenceront à s'inquiéter eux-mêmes de la situation, alors que ce n'est apriori par leur problème.
Enfin, n'oubliez pas que des facteurs aggravants comme la maladie, la mort d'un proche ou un divorce peut causer du stress chez votre enfant. Lorsqu'un de ces facteurs s'ajoute aux petits stress quotidiens des enfants, le sentiment d’anxiété devient plus fort. Même le divorce qui se passerait dans les meilleures conditions possibles entre les parents peut être une expérience difficile à vivre pour les enfants car leur système de protection originel (leur famille) se décompose et va connaître un changement. Les parents divorcés ou séparés né doivent jamais demander à leur enfant de choisir leur côté ou les laisser entendre des commentaires négatifs d'un des parents sur son époux ou son épouse.
Les symptômes du stress chez les enfants
Il n'est pas toujours facile de reconnaître les symptômes du stress chez l'enfant. Des changements de comportement à court terme comme des changements d'humeur, des troubles du sommeil ou même le pipi au lit peuvent être des indicateurs de stress.
Certains enfants ressentent même les effets physiques du stress comme les maux d'estomac ou les maux de tête. D'autres ont des problèmes de concentration ou éprouvent des difficultés à faire leur devoir. Les enfants plus jeunes peuvent réagir au stress en prenant de nouvelles habitudes telles que se mettre à sucer son pouce, se mettre les doigts dans les cheveux pour faire des boucles ou bien encore à se mettre le doigt dans le nez.
Les enfants plus âgés peuvent se mettre à mentir ou vouloir défier l'autorité. Un enfant stressé peut faire des cauchemars, avoir des difficultés à se séparer de vous, réagir de façon disproportionnée à de petits problèmes ou encore connaître une chute dans leurs notes et résultats scolaires.
Les causes du stress chez les enfants
Le stress est une réaction physique, chimique et émotionnelle de notre corps à une situation excitante, troublante ou confuse. Les enfants de tout âge peuvent connaître le stress, mais la façon dont ils vont réagir va dépendre de leur âge, leur tempérament, et leur environnement familial. Les enfants connaissent deux types de stress.
Le premier est ce que l'on appelle le stress normatif, qui apparaît à chaque stade du développement de l'enfant. Apprendre à marcher, à parler, à utiliser les toilettes, se faire des amis sont des événements qui peuvent se révéler stressants pour les enfants. Ce sont des formes de stress qui sont bénéfiques à l'enfant car elles vont l'aider à grandir et à devenir indépendant.
La deuxième forme de stress est le stress lié aux changements ou aux événements importants au cours d'une vie qui peuvent troubler ou mettre en colère votre enfant. Les situations qui peuvent déclencher ce genre de stress sont:
- Le divorce Lorsque les parents divorcent, ou lorsqu'ils se disputent, l'enfant ressent de l'insécurité et se sent menacé de perdre quelque chose, au point de sentir seul ou d'avoir peur.
- Le déménagement Les enfants qui déménagent de leur maison quittent la communauté, l'école et le groupe d'amis auprès desquels il se sentait bien. Cela peut déclencher chez eux une sensation d'insécurité, de confusion et d’anxiété.
- La mort Les enfants sont très perturbés par la mort, que ce soit par celle d'un membre de leur famille, d'un ami, ou de leur animal de compagnie. Un enfant peut penser qu'il est d'une façon ou d'une autre à l'origine de la mort de l'être aimé ce qui peut déclencher chez lui un grand sentiment de culpabilité et de stress.
- La surcharge d'activités Courir de l'école au sport en passant par les leçons de musique sans prendre le temps de se reposer peut causer de l’anxiété et du stress chez les enfants.
- La pression de l'entourage Les enfants en âge d'aller à l'école peuvent être influencés par ce que les autres enfants pensent d'eux et de la façon dont ils agissent. La volonté de se conformer aux modes et aux habitudes des groupes qu'il côtoie peut causer du stress chez l'enfant.
Le stress à l'école est-il fréquent ?
Oui, que ce soit au moment de la rentrée, lors des tests ou à la fin de l'année, les moments propices au stress sont nombreux.
Comment se traduit ce stress chez l'enfant?
Au niveau physique, on peut constater des problèmes de sommeil, un appétit chaotique, une excitation ou une apathie. Pour les cas les plus lourds, des allergies et des difficultés respiratoires sont également possibles.
Pour traduire leur malaise, les enfants peuvent utiliser leurs modes d'expression habituels en les accentuant.
Un enfant un peu turbulent pourra tout à coup se montrer surexcité. Un comportement atypique peut également être observé: un enfant d'habitude vivant et enjoué peut soudain se montrer apathique.
Les garçons sont-ils plus ou moins stressés que les filles?
Aux consultations en psychologie scolaire de la ville de Lausanne, on dénombre une proportion de 63% de garçons, c'est-à-dire presque deux fois plus que de filles.
Des pourcentages comparables se retrouvent dans les autres grands centres urbains de Suisse. Les raisons de cette disproportion sont difficiles à déterminer.
Les garçons sont-ils plus fragiles, plus expressifs? Y a‑t-il traditionnellement plus d'attentes pour eux que pour les filles en termes de réussite? Le lien mère-fils pourrait également être une explication.
Les mères ayant plus de difficultés à comprendre leurs fils que leurs filles, elles s'inquièteraient plus et consulteraient plus.
Quelles sont les tranches d'âge les plus touchées par le phénomène?
Les 8 – 10 ans (5ème — 6ème — primaire) sont les plus représentés aux consultations. Dans leur cas, le stress découle le plus souvent de l'approche du passage dans le secondaire.
À votre avis, à quelles raisons le stress est-il imputable?
Les facteurs peuvent être aussi bien externes qu'internes. On peut différencier ces deux types de facteurs en les comparant à une situation de la vie courante:
Un orage approche et je n'ai pas de parapluie = c'est un facteur externe
Je dois rencontrer telle personne que je n'apprécie pas = facteur interne
Évidemment, ces deux facteurs se combinent parfois: l'orage approche, je n'ai pas de parapluie et j'ai rendez-vous avec untel.
Résultat: l'équilibre que nous cherchons constamment à construire est ébranlé.
Le passage de certains caps peut-il également créer du stress?
Les changements sont effectivement un facteur de stress. Par exemple, on entend souvent dire: «Tu es grand maintenant».
Cette phrase n'est pas anodine pour un enfant, car elle peut l'amener à perdre ses repères.
En outré grandir le rapproche sans cesse du moment où il devra faire un choix professionnel, autre source possible de stress.
Perte de repères également en raison du changement d'autorité: qui faut-il écouter entre maman et la maîtresse? Enfin, pour un enfant, le fait de passer d'un système familial à un système groupal (une classe) peut être plus ou moins bien vécu.
Quels conseils pouvez-vous donner aux parents d'un enfant que la reprise de l'école stresse?
Une manière de faciliter ce moment particulier est de le « cautionner », par exemple en prenant le temps d'aller acheter les fournitures scolaires avec l'enfant.
Le fait de mettre sur pied ce projet commun, de s'impliquer dans cette rentrée – et de le faire avec enthousiasme plutôt qu'à reculons – est rassurant pour les enfants.
Qu'en est-il des parents eux-mêmes? Leur propre stress rejaillit-il sur leur enfant?
Évidemment, le contexte familial et social joue un grand rôle. Si tout se passé bien à la maison, l'enfant sera moins stressé que si les parents sont en instance de divorce ou que l'un d'eux est au chômage.
Quel doit être le rôle des services médico-pédagogiques et celui des parents lorsque cet état de stress perdure?
En parler avec l'enfant, le pousser à verbaliser ce qu'il ressent. Parfois, il n'arrive pas à exprimer son problème.
Il peut arriver qu'un enfant ait peur d'un de ses camarades de classe et que tous deux soient justement assis côte à côte.
Dans ce cas, il n'osera pas forcément en parler. On peut alors consulter une personne de confiance, son médecin, son sophrologue, par exemple.
Qu'est-ce que le stress?
Selon le dictionnaire de médecine Flammarion, le stress est :
AGRESSION CONTRE UN ORGANISME VIVANT
par extension:
RÉACTIONS BIOLOGIQUE ET PSYCHOLOGIQUE D'UN ORGANISME FACE A UNE SITUATION NOUVELLE DE DE QUELQUE ORIGINE QU'ELLE SOIT, DANGEREUSE OU AGRÉABLE.
Selon Hans Selye, découvreur du «syndrome général d'adaptation» ou stress, «le stress est la réponse non spécifique de l'organisme à toute demande.
Par définition, il né peut être évité. La complète liberté par rapport au stress, c'est la mort.»
Le stress affecte aussi les enfants
Source: Dr Sylvie Bergeron, pédiatre urgentologue à l’Hôpital Ste-Justine
Propos recueillis par Lucie Chartrand, communicatrice scientifique, Enfant Québec, Février-Mars 1997
Saviez-vous que le stress affecte aussi bien les enfants que les adultes? Dans le tourbillon de la vie quotidienne, on oublie parfois que les enfants éprouvent des peurs, vivent des échecs et sont les témoins impuissants d’événements générateurs de stress.
Leurs réactions
Apathie, crises, pleurs sont mal interprétées; on croit qu’il s’agit d’une étape de leur développement ou d’un trait de caractère et non de manifestation du stress.
En revanche, un stress majeur tel qu’une séparation, un décès, une opération à venir ou une maladie grave est facile à identifier. Il se traduit par une perte d’appétit, des douleurs abdominales ou des signes de dépression, par exemple. Chez les bébés, un stress très important peut ralentir le rythme des nouvelles acquisitions. C’est en analysant les événements qui ont précédé ces symptômes qu’on est capable de discerner la cause du stress.
On a tendance à minimiser l’effet d’événements qui semblent mineurs aux yeux d’un adulte, mais qui peuvent occasionner beaucoup de tension chez l’enfant. «Ces petits facteurs de stress qui se répètent de façon insidieuse peuvent mener à la catastrophe s’ils né sont pas reconnus ni désamorcés.» Il peut s’agir d’un copain trop brutal à l’école, d’une discipline trop rigide qui terrorise l’enfant, etc.
Le terme «stress» fut introduit dans la littérature médicale en 1936 par le physiologiste canadien Hans Selye. Il s’agit d’une réaction de l’organisme lorsqu’il est soumis à une agression: traumatisme, choc émotionnel, opération chirurgicale, froid, ou de façon générale, les contraintes de la vie quotidienne.
Bien qu’un stress mineur puisse jouer un rôle positif, car il renforce les capacités d’adaptation de l’individu, on connait bien maintenant les malaises, les douleurs et les maladies liées à un stress majeur ou répétitif, du moins chez les adultes.
Le stress existe aussi chez les bébés et les enfants de tout âge bien qu’il soit sous-estimé et qu’on ait tendance à en minimiser l’importance. Certains enfants ont un tempérament qui semble les prédisposer au stress. De plus, aussi bien la famille que le contexte social peuvent être générateurs de tensions.
Des prédispositions génétiques
À la naissance, chaque enfant est doté d’un tempérament qui lui est propre. On observe déjà des différences de tempérament chez les nourrissions.
La plupart des enfants, ceux qu’on qualifie de «faciles» ont une grande capacité d’adaptation.
Mais environ 1 bébé sur 10 sera difficile et va très mal réagir à des changements, parfois minimes, dans sa routine quotidienne.
Un milieu familial sous tension
Lorsque les parents vivent des tensions importantes, tous les membres de la famille, y compris les enfants, en subissent les contrecoups. Le divorce, ou toute autre forme de séparation, est un facteur de stress majeur pour l’enfant.
En plus de vivre la séparation de ses parents, il va subir des changements dans sa vie quotidienne. Souvent, il voit ses dépenses diminuer. Ce sont donc les loisirs, les vacances, les activités qui sont perturbés.
De plus, la plupart du temps, un divorce est synonyme de déménagement. L’enfant doit changer d’école, vit une rupture avec ses amis et s’éloigne parfois de ses grands-parents.
Enfin, les parents sont moins disponibles sur le plan affectif et consacrent souvent moins de temps à leurs enfants. Ceux-ci sont souvent livrés à eux-mêmes, pris pour confidents ou, pire encore, pour boucs émissaires. Déprimés et stressés, les parents négligent la routine; par exemple, l’heure des repas change, on mange n’importe quoi sur le coin de la table.
Le stress de la performance
À l’exception des tensions engendrées par l’abus d’alcool et de drogues, plus fréquentes en milieu défavorisé, les enfants de milieu socio-économique défavorisé né sont pas soumis à plus de stress que les autres.
Au contraire, certains enfants de milieu aisé vivent un stress insidieux lié à la performance sportive ou à la réussite scolaire à tout prix. Les parents poussent parfois leurs enfants vers une activité qu’eux-mêmes ont toujours rêvé de pratiquer, sans se rendre compte que leurs petits né partagent pas leurs goûts.
Ca prend parfois plusieurs visites chez le médecin avant de faire le lien entre des douleurs abdominales graves chez un enfant et le fait qu’il n’accepte de jouer au hockey que pour faire plaisir à papa.
Il arrive que le premier contact avec la discipline et la compétition, lors de la rentrée scolaire par exemple, provoque un stress important pour certains enfants.
Dans la majorité des familles, l’enfant est très valorisé et reçoit beaucoup d’encouragements. En arrivant à l’école, il se rend compte tout à coup qu’il n’est plus le premier, que son dessin n’est pas le plus beau et qu’il est un enfant parmi d’autres. Il né comprend pas toujours pourquoi les choses ont changé.
Sous l’influence d’un stress majeur, on éprouve de la colère, de l’angoisse, parfois à un niveau intolérable. La capacité d’expression est très différente d’un individu à un autre.
Certains arrivent à exprimer facilement ce qu’ils ressentent alors que d’autres n’extériorisent pas leurs émotions.
Il existe des personnes qui choisissent de contenir leur colère et de né pas manifester leur angoisse, ce qui donne l’impression qu’elles s’adaptent bien aux situations difficiles.
Un stress émotionnel refoulé favorise l’apparition de mécanismes qui rendent l’enfant passif, voire malade.
Le traitement
Que faire si on vit soi-même un stress et qu’on veut en minimiser les effets sur ses enfants?
Le simple fait de prendre conscience que le stress existe chez l’enfant et qu’il peut avoir des effets dévastateurs représente une bonne partie du traitement.
Dans tous les cas, il faut parler avec l’enfant, lui demander comment il se sent, lui faire verbaliser sa peine et sa colère.
C’est à vous et non à lui de comprendre la situation. L’enfant risqué de se culpabiliser ou bien d’avoir des craintes démesurées face à l’avenir.
Prendre le temps de l’écouter ou de répondre à ses questions permet de désamorcer des sources de tension. Parler avec des mots simples à votre enfant permet de communiquer autant avec son petit de deux ans qu’avec son grand de neuf ans.
De plus, il est important de maintenir les habitudes de la vie quotidienne. Les bambins apprécient la routine, la régularité dans l’heure des repas. Ils ont aussi besoin de maintenir le contact avec leurs amis et leurs grands-parents.
Les parents sont, en général, capables de régler les problèmes et peuvent se fier à leurs intuitions. Mais si on a besoin d’aide, il né faut pas attendre le chaos pour demander du soutien.
Même s’il est nécessaire dans certaines situations de consulter un psychologue ou un travailleur social, le pédiatre de la famille peut être d’une grande utilité. Si on réussit à identifier et à éliminer la source de stress, les douleurs et les symptômes vont disparaître.
Prévenir le stress
Une grande partie du traitement repose sur la prévention. On né peut demander à un enfant, même dans une situation de stress aussi intense qu’un divorce, de réagir avec la maturité d’un adulte.
Il n’a pas la responsabilité de régler les conflits des parents, ni de prendre partie pour l’un ou l’autre. Il faut, par exemple, éviter de placer les enfants au centre du conflit, de leur faire partager les chicanes ou de dévaloriser le conjoint devant eux.
Par ailleurs, la société contemporaine génère un stress très important; il y a très peu de place pour des activités non dirigées. On impose son rythme de vie à l’enfant, on organise ses journées du matin au soir et quelques fois même pendant la fin de semaine.
Il faudrait parfois oublier la performance, planifier des activités relaxantes en famille, redécouvrir le côté ludique des flâneries improvisées et, ainsi, apprendre à mieux gérer son stress.
Les symptômes du stress chez les adolescents
Le stress s’installe chez l’adolescent par des maux de ventre ou de tête, les troubles du sommeil, de l’isolement ou de l’agressivité…
Les formes extrêmes du stress peuvent être de la violence importante,
des fugues et de l’absentéisme scolaire.
Mais le stress peut aussi se retourner contre l’adolescent lui-même : il peut présenter des formes d’automutilation (se faire mal lui-même), développer une dépression ou faire des tentatives de suicide.
Les tentatives de suicide né reflètent pas forcément une envie de mourir mais le souhait que cet état de mal-être s’arrête.
L’anxiété chez l’enfant est fréquente et "normale". Elle touché 15 % des enfants. Elle lui permet de s’adapter aux dangers et de développer ses défenses. L’anxiété chez l’enfant n’est pas grave mais plutôt gênante et
peut se compliquer si on né fait rien.
Il né sert donc à rien de s’inquiéter mais il né faut pas fermer les yeux et nier la réalité. Il faut aider l’enfant à comprendre et à réduire son anxiété et si cela né se passé pas, consulter un spécialiste.
Quels sont les petits signes qui traduisent une anxiété ?
- Il est préoccupé par l’école, la rentrée, les contrôles.
- Il se plaint de maux de ventre, de maux de tête, de vomissements, de palpitations, de sensations d’étouffement.
- Il pose beaucoup de questions face aux nouveautés, à l’incertitude et ses dangers.
- Il est sensible, nerveux, pleure facilement et se met en colère pour peu de choses.
- Il né réussit pas à l’école alors qu’il connait ses leçons.
- Il tyrannise l’entourage par ses exigences.
- Il a du mal à trouver le sommeil et refuse d’aller se coucher
- Il dort mal et fait des cauchemars.
Que pouvez-vous faire pour calmer le stress de votre enfant ?
- Trouvez des moments individuels au calme pour dialoguer.
- N’essayez pas de régler les problèmes devant toute la famille.
- Observez son attitude et son comportement.
- N’essayez pas d’avoir des explications pendant les moments de conflit ou de colère.
- Écoutez-le, reprenez ses mots et ses explications pour le laisser approfondir.
- Né laissez pas transparaitre votre propre anxiété, votre enfant le sentira et se bloquera.
- Posez des questions précises qui peuvent résumer ce qu’il craint.
- Montrez que vous connaissez bien ces signes.
- Dédramatiser et rassurer votre enfant.
Le stress chez l'adolescent :
L’anxiété est très fréquente chez les adolescents. Plus le jeune grandit, plus l’anxiété va se rapprocher de celle de l’adulte. Cependant, le stress de l’ado apparait souvent de façon masqué pendant cette période de changements et de bouleversements.
Comment se traduit le stress chez les adolescents ?
- Crises de tétanie et de spasmophilie.Manqué de confiance en soi : « Je né réussirais jamais ».
- Manqué d’estime de soir : « Je suis moche ».
- Peur de tout rater : « Je suis nul ».
- Peur de né pas trouver le bonheur,
- Manifestations psychosomatiques (herpès …).
- Prise d’alcool ou de drogues.
- Peur de né pas être à la hauteur.
- Opposition et comportements violents
- Comportements dangereux.